mercredi 25 avril 2007

Voyage

Il y a eu des trains, des horaires, des billets, des coups de sifflet.

Il y a eu un parc, des animaux, une barbe-à-papa, Roald Dahl, les amours naissantes de Colin et Chloé, des enfants qui jouent, se chamaillent, font connaissance.

Il y a eu de la route très agréable, du Renaud, ma famille, le repas, un spectacle dans la petite salle municipale, avec tous les gens qui se connaissent.

Il y a eu le bureau de vote, avec mon frangin, l'isoloir, l'urne, le "a voté".

Il y a eu de la route encore, un autre bureau de vote, avec un monsieur qui se savait très important, une autre maison, une autre famille, avec des liens très forts et des rires complices aux coins des yeux, des chats, un repas d'attente des résultats du premier tour, un jardin très joli, un hamac, des oiseaux, un petit banc, un air joyeux.

Il y a eu de la route.

Il y a eu la grande ville autour, les gens pressés et ostensiblement préoccupés qui marchent, qui roulent dans les rues ; puis, le soir qui tombe, le pas qui ralentit l'animation joyeuse dans les rues. La lumière des lampadaires, les éclats de voix, la fraicheur des ruelles et la chaleur des pubs.

Il y a eu des filles qui étaient contentes de se retrouver, un pub à l'ambiance tranquille comme je les aime, un groupe de musiciens de tous horizons celtiques, du whisky qui avait un peu un gout de poire.

Il y a eu un peu de route pour le plaisir, la ville qui se retire, la route qui se met à serpenter entre les collines, le col, les prés, les champs, le petit chemin de terre, le coin d'herbe accueillant. Une jolie demoiselle qui dessine, découpe, colle, compose, pendant que le soleil couche doucement les ombres. Elle porte une très jolie jupe qui va très joliment bien avec le très joli haut pour former, avec son visage très doux un très joli ensemble.
Il y a eu un parapentiste qui est venu dans le champ juste à côté, et qui s'est envolé.


Il y a surtout eu de très jolis moment. Des mots que je croyais brisés qui ont glissés quand je m'y attendais le moins, et qui m'ont coupé le souffle, parce qu'ils étaient beaux.
Il y a eu des choses simples et agréables, des choses plus subtiles, presque imperceptibles, mais plus fortes pourtant. Il y a un visage serein qui dort, avec un poing à demi-fermé près de la joue. Il y a un vrai-sourire qui plane sur ces quelques jours de bonheur sain, simple, comme une évidence.

(photos...)

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